POEMA - CARMEN
" La poésie ne décrit pas ce qui est cité voir déguisé, les lettres par leurs reflexions produisent ce qui ne peut être exprimé "
Ce recueil de poèmes tente de préserver une utopie sur l'écriture architecturale passée, présente, future. Chaque œuvre est accompagnée d'un poème instant, une brève littéraire libérant le lexique des symboles, et conférant une autre dimension aux images archétypales.






















Cavity sphinx
"Une ville antique se dresse devant moi, pour laquelle je porte les tunnels urbain des cieux.
Je fixe l’horizon qui se réduit à perte de vue, oubliant l’origine de mon vécu."
Gods Nature
"De cet oeuf, un dieu jaillira, qui organisera le chaos, en donnant naissance aux cités et aux êtres différenciés "
Huaka
" Le soleil m’observe et la lune me berce. Nombre de sacrifices humains m’ont habité car je n’ai su éviter ces suplices urbains. Le coeur de ma cité serpente dans cette nature aux visages inquiets."
Urban Domus Chrysallis
" Je suis le vaisseau doré de la transformation urbaine.
emprunts mystères de métamorphoses soudaines
J’entame une danse immortelle avec le vent,
Pour faire renaitre dans l’horizon mes divins volettements
Cette enveloppe suspendue à la lumière du temps est aveuglée
En soie vous êtes noyés, prisonnier des profondeurs de ce tissu ferraillé.
Persuadez vous de joyeuses révolutions ! Pour rebâtir un piédestal à l’évolution.
Car dans ma mutation surgisse des revenants
ayants servis voracement le monde des vivants
l’ame de ces dômes érigés par foie même parfois pour sa puissance
s'aligneront à nouveau avec le ciel pour notre renaissance."
Urban Scar
"La position de l’homme dans son oeuvre cité, devient phénomène de solitude et d’isolement, qui lorsqu’il ne se reconnait plus fuit ce paradigme urbain , laissant une trace , formant l’unité d’une ouverture et d’un enfermement."
Expansion
"Jour après jour, je t’ai construit un nouveau manteau pour te protéger du temps qui ruissèle. En matière d’évolution, je ne sais pour qu’elle raison, je ne prêtais plus attention au plaisir que procurait chacune de tes saisons. Oubliant qui tu étais, ta tristesse vient nous border. Je vois tes larmes s’écouler et mon monde urbain s’écrouler. Je puiserai alors dans mes souvenirs, pour retrouver la grace de mes désirs, ceux qui avaient su te seduire. Nous batirons un nouvel équilibre , celui qui autrefois nous procurait ce sentiment d’etre uni et libre. Les nuages s’ouvriront de nouveaux au son de ta voix, nous offrant ainsi la récolte de tes émois."
Mirror
" Je vois l'expansion du monde s'apprivoiser dans son abstraite reflection. La cité s'admire dans une enienne dimension, où la vibration de son visage tremble tempérée par la solitude des reflets sculptés de ses pierre érigées."
Urban ship
"L’horizon se fissure devant moi, et malgré une architecture théorisée, mère Nature se voit greffer de nombreuses scissures. Ce navire sous le poids de son urbanicité se verra couler. Je sens sous mes pas une coque fragilisée qui peine à faire flotter des pensées aux architectures raisonnées."
From plan voisin to hard Labour
"La terre ferme s’est égarée, subornée par une ville qui nous observe la consommer. Elle murmure sournoisement son appétit grandissant. Murs après murs , je déambule dans cet écho inquiétant. Je cherche l’horizon dans cette matière densifiée ou l’ombre portée ne résonne qu’au travers des murs érigés. Vision d’Architecte égarée ou folie architecturale de Jeanneret. Paris, l’appareillage du second Empire te va à ravir. Tu n’as pas cédé à l’illumination du Corbusier préférant le béton déshumanisé à la douceur de la pierre Haussmannisée. "
Andenes' signature
"Le soleil m’observe et la lune me berce. Nombre de sacrifices humains m’ont habité car je n’ai su éviter ces suplices urbains. Le coeur de ma cité serpente dans cette nature aux visages inquiets. J’ai apprivoisé sa silouhette taillée pour lui offrir les courbes gravants l’avenir de notre passé. Le temps me dira si j’ai su réunir les ames dans la sagesse Cette architecture citée risquant d’etre foudroyée par la paresse. "
Forgotten Babel
" La ville s’élève chevauchant les lignes de l’horizon. La nature celée, dévoile ses nouvelles saisons. Nourri par l’orgueil d’asseoir le ciel à nos cotés,, nous batissons un nouvel état de sédiment à la tectonique controversée.. L’art de batir croit en ses ailes, pourtant ses battement de pierre s’ammoncellent, ruisselent. Le temps à la recherche du commencement, predira les futurs batisseurs du devenu trop transparent."
Kraken
" Je navigue sur ce navire urbain dérobant nombre d’âmes marines. Ces joyaux abyssaux sont épuisés, pensant que leur sacrifice devait resté des moments frugaux. La douce mélodie des flots marins m’endort sur cette cité flottante érigée sans lendemain. Je me réveille en train de chavirer dans une épreuve tentaculaire de l’humanité. Mère nature a décidé à son tour de nous gaspiller."
FRAGMENT II - Je suis votre clé de voutE
" La vie s’accélère dans cette coquille devenue hybride,
Sous le poids de notre cité je ne vois plus le vide.
La ville n’est plus féconde, il n’y a plus d’agrostides.
Ciel ! Cet écrin de terre me semble si arride.
Je longe ces ombres portées déshumanisées,
Ou l’avenir s’obombre, la mémoire des lieux disparait.
Je garde précieusement dans le tiroir de mes pensées la clé du savoir,
Car demain notre histoire ne subsistera que dans les grimoires."
FRAGMENT VII - Dans l'horizon des arches
" Fuite du vent, mort subite du temps figé,
Une porte se dessine dans cette généreuse citée.
Janus se voit même faire le pas, s’abandonnant envouté
Par une danse machiavélique d’une sortie en son entrée
Sa courbe rectiligne se propage dans un sillage
Engouffrant âmes curieuses d’un clair-obscur du Caravage
Conquête féroce de la vorticité de notre être,
Contradiction d’un périmètre dans la translation d’un paraitre.
L’homme un regard perdu sur cette terre bâtie,
Réfléchissant la silhouette de l’infinie."
PALINDROME
« La terre ferme s’est égarée, subornée par une ville nous observe la consommer, parfois dans des systèmes inversés. L’immobilisme nous anime dans cette cité fossoyeuse d’apocryphes rêves rassembleurs. Murs après murs ,je déambule dans cet inquiétant écho. Une impression d’être pris par des sennes me glace les os. Je cherche l’horizon au travers de ces tours vitrées, un reflet transparent d’une matière densifiée où l’ombre portée ne résonne qu’au travers des murs érigés. »
CITY CRUCIFIXION
"Dieu s’est changé en ville, l’aube de la cité hyperdulie réapparait. Oh Marie! Je vous implore le pardon pour notre voracité."
CREATION
" Le regard d’une histoire architecturée, englobe le regard d’une mémoire. La clé du savoir civilisationnel se reflète dans l’œil des cités."
DRYADES
"Dans les airs, sur la terre ou dans le ventre des mers, mon appétit de survie reprend le pas sur votre colonisation architecturale proche d’un dit Gargantua."
Tendre HASHIMA
"Ma tendre Hashima,
Une aube de plus se sacrifie, offrant dans l'oculus ce bleu tendre abyssal,
j'entre dans cette étroite lueur, devient notre honneur pour se nourrir de ta roche ancestrale,
les jours se déguisent et sous l'emprise de ton parfum,
je vois le ciel renverser des coulés de nuages cendrés,
Couloirs illuminés de pierre noire ou tiroirs de béton le soir,
je suis figé dans cette concrétion de matière édifiée à consommer.
Combien de temps pourras tu accepter d'autres failles ou la pluie du ciel n'y plonge plus ?
Il paraît qu'à Nagasaki, la lumière a disparu,
la délicate cendre de nos âmes s'est offerte la bienvenue.
La propagande a brisé nos larmes sous le poids des armes,
un brouillard d'une épaisse absurdité s'est abattu.
Arrêtons cette course effrénée , l'évolution Meiji est révolue."
777 o'clock
"De nuit comme de jour, je joue les rêves dans ces tours. Frénésie d’une couleur au motif élogieux, les murs empilent cette silhouette de désirs à mes yeux. Un pari architectural à perte de vue, la carte du désert s'approche de ma main déchue."
Innocent massada
"Joyau façonné par la pierre qui s’Hérode,
L’homme ne change pas cette terre orangée.
Tours de guets érigés par désir de dangers,
La roche crayeuse abrite les âmes dans l’exode.
Dolomites taillés, tambours monolithes de la divine autorité,
Une sauvage beauté aux citernes arborées de greniers et de palais.
Couronne de créneaux que Cléopâtre convoitait,
Incendiant le désert, Massada elle sera baptisée.
Bains rituels de Sicaires réfugiés dans le désert de Judée,
le Sentier du serpent n’envoutera Flavius et son Bélier.
X° pas de Rome sur les Mosaïques des Palais corroyés,
La Mer Morte s’emplie d’une souffrance Zélote apaisée".
DELANDA CARTHAGO
" Hélissa , je te dois cette fugue, mon errante divinité,
tissant mes contours aux lanières d’un bœuf rusé.
Mes larmes brûlent sous le bûcher sacré pour ton droit d’aimer,
les dieux de l’olympes prônant l’exode de ton prince Enée.
Surnommée Nouvelle capitale des loges portuaires,
Je fais l’admiration du Marin pour mon élégance circulaire.
La mer s’inonde de navires. Trinité célébrée dans une colère punique,
ma pierre se noie dans le drapée de l’antique tunique.
Hannibal et Père ravivent les campagnes pour ma terre tombale,
Leurs Pachidermes faisant trembler les côtes septentrionales.
Mais toutes ces saisons envoutées par les Délices de Capoue,
Firent grâce à l’appétence de Scipion, mes colonnes ioniques sont à genoux.
Dieu de Mars, ton assassinat taille l’aube de ma reconstruction,
ma Coline de Byrsa, assiste au forum de cette Auguste colonisation.
Delanda Carthago ! Caton l’Ancien tu paves mes rues de ces maux,
Sâches que le glaive court restera à jamais phénicien face à ton écho.
J’offre une dernière ronde de quinquérèmes sous le clos de la lune
Mer Méditerranée reflètera à jamais l’âme de ma cité posthume."

WISDOM PETRA
"Offrande de mère Nature, sacre des grés de Nubie,
La faille Levant deux rochers sur ce chemin divin d’Arabie.
Ta robe drapée d’or Brun et tissée d’or rouge,
Caresse l’ombre et la lumière tel un embrun sur la mer Rouge.
La gorge du Sîq a élevé la voix du peuple édomite,
Mais l’écho Nabatéen a noué cette vision troglodyte.
Erosion par la main de l’homme, sentiment d’une peau Bariolée,
Ton visage fait rougir le temple Khazneh et rugir ses lions ailés.
De Rome à Byzance tes plis se couronnent de mosaïques,
Tes strates converties gardent leurs croyances hellénistiques.
Le Taffoni vermeil écrit avec sagesse dans ta roche bigarrée,
« Ici est né l’Architecture Baroque de l’Arabie Pétrée ".

Architecture sauvage
" J'ai rêvé d'une Architecture orchestrée par la nature,
où les rues vibraient aux champs d'Eole.
Les murs s'agrippaient aux couleurs des saisons,
offrant l'émotion du germe sur chaque maison.
Vitraux aux pétales flamboyants,
faites valser les fenêtres sous cette lueur fleurie !
Sous mon toit, mon oreille se prête d'un agréable bourdonnement,
celui du transport de mon être pour de nouvelles floraisons.
Mère Nature, tu es ma plus belle source d'inspiration,
pour bâtir l'espace poétique de nos civilisations."