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TANGERE - TOUCHé.
" Folie du sage ou sagesse du fou, j'étouffe la maladresse de l'amour "

Les féminicides constituent un fléau dévoilant une fragilité de notre société déployant de plus en plus d’actes révélant la faiblesse de l'homme dans le dialogue qu'il entretient entre pulsions, possession, domination. Cette trinité lui faisant trop souvent perdre la raison, oubliant l'essence de l'union.

 

Voulant essayer de lutter contre les violences faites aux femmes à mon échelle, les oeuvres souhaitent réveiller la conscience citoyenne sur cette problématique qui ne devrait pas exister dans notre société actuelle. C’est ainsi qu’est né le projet “Tangere”.

Une série d’œuvres qui représentent des postures corporelles de femmes et d'hommes exprimant une émotion liée au premier comme au dernier instant ;la prière, la détresse, l’agonie, la désolation, l'effroi, la rencontre, la joie, le désir, ou encore l'allégresse.

Le tissu de l’organisme, l’épiderme, est matérialisé par un tissu urbain permettant d’évoquer la position de la femme dans la cité établie comme « la maison des hommes ». De plus il apparaît que les violences humaines sont souvent liées à un individualisme urbain excessif. Le bout des doigts sur chaque œuvre est effacé, détaché, d’un blanc évoquant la disparition de l'âme, de son identité, de son empreinte.

 

Chaque oeuvre est accompagnée d'un poème instant, plongeant dans l'intimité des vies suggerées.

 

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The domestic violence is a plague that reveals fragility of our society. The increase spreading of domestic violent acts show the weakness of Man in his dialogue between his emotions and his urges, possessions and domination. That trinity make him loose his reasoning, forgetting the essence of the union.

 

The project was born from my willingness to fight against domestic violence and from this question: how can I wake the citizen awareness on this topic, which should not even exit within our society.

 

The artworks represent some posture, corporal gesture of woman, man and children, that indicate a feeling linked to the first or the last moment:  distress, begging, agony, desolation, dread, encounter, joy, desire, or joy.

The epidermis is materialized, substituted by an urban tissue to symbolize the position of woman in the city established “as the man land”. Moreover, domestic violence is often linked to an urban excessive individualism.

The finger print on the artwork is deleted, detached, of a white evocating the disappearance of the soul, of its identity, its footprint.

 

An artwork will rise at every emotion that submerged the instant to unveil the fragility of the ipse, an instant poem will go along with.

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