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DES VAISSEAUX - DES VILLES

" Danse folle des sages, ou pas sages des fous. Ombres portées d'architecture pure,
ou lumière incandescente de la dictature."

Le projet doit s’inscrire comme une frise intemporelle. Les œuvres formeront un recueille ayant pour thème la force architecturale de nos différentes civilisations écrites ou avenir par l’homme.

Les fondements des civilisations se sont fais par le biais de cultures urbaines nourries de symboles, d’utopies permettant de graver des repères identitaires et générer la mémoire des lieux. Ainsi les valeurs fondamentales de notre environnement tel que l’architecture, la cité nature sont un vecteur de relation social et d’unification.

Depuis l’antiquité, l’architecture utopique est étudiée comme lieu assignable (ATOPOS) exprimant une sortie de l’histoire. D’Ezekiel et Babylone, d’Homère et les champs Elysées, de la ville lumière de Bagdad sous les Abassides, ou encore de l’île d’Utopie de Thomas More, des visions de cités dépourvues de temps ont pu être illustrées, compilant une vision morale du monde.

Ainsi au travers d’un dialogue entre architecture de l’homme et de la nature, les œuvres permettront de requestionner la position de l’homme au sein de la ville comme identité globale , abstraite voir insaisissable. Cette position équivaut aux 3 périodes, attitudes  que Zygmunt Bauman définit à savoir :

  • Pré moderne – utopie du garde chasse, défendeur de l’équilibre naturel.

  • Période moderne – jardinier désireux d’organiser son espace, soumettant nature à un ordre qu’il décide.

  • Période contemporaine – utopie du chasseur qui tue jusqu’à que son carnier soit plein. La fuite en avant qui ne craint pas dérégulation.

 

De plus, cette approche permet de suivre l'affirmation selon laquelle le développement culturel et architectural suit le concept épigénétique (nous sommes nés avec l'aptitude au langage). Chaque ville, objet urbain est une « espèce » unique dans le sens où sa juxtaposition de bâtiments et d'espaces constitue le programme épigénétique de ce lieu. L'épigenèse en tant que principe développemental que les bâtiments font simplement écho au milieu existant mais ajoutent quelque chose de nouveau et de dynamique au contexte urbain.

Les œuvres permettent de souligner l’évolution des écritures architecturales par rapport à l’échelle de l’homme restant figée et immuable dans le temps.  Elles déclineront des approches analytiques à différentes échelles, une réduction graduelle de la taille des artefacts urbains jusqu’à la limite de l’infiniment petit permettra d’illustrer théoriquement la notion de quantité infinie et le rapport de l’homme face à l’expansion de sa création.

Pour accentuer la sanctuarisation des lieux, des sculptures, totem/vestiges architecturaux seront disposés dans la chambre, de manière à interroger l’observateur sur l’origine de leur présence (telle une ruine).

L’observateur interagira avec les principes de lecture d’individualités dans la globalité de principes utopiques architecturaux, ou les frontières urbaines devenant perméables, un seul et même monde ainsi apparait.

"Le soleil m’observe et la lune me berce. Nombre de sacrifices humains m’ont habité car je n’ai su éviter ces suplices urbains. Le coeur de ma cité serpente dans cette nature aux visages inquiets. J’ai apprivoisé sa silouhette taillée pour lui offrir les courbes gravants l’avenir de notre passé. Le temps me dira si j’ai su réunir les ames dans la sagesse Cette architecture citée risquant d’etre foudroyée par la paresse. "

"Le soleil m’observe et la lune me berce. Nombre de sacrifices humains m’ont habité car je n’ai su éviter ces suplices urbains. Le coeur de ma cité serpente dans cette nature aux visages inquiets. J’ai apprivoisé sa silouhette taillée pour lui offrir les courbes gravants l’avenir de notre passé. Le temps me dira si j’ai su réunir les ames dans la sagesse Cette architecture citée risquant d’etre foudroyée par la paresse. "

"La terre ferme s’est égarée, subornée par une ville qui nous observe la consommer. Elle murmure sournoisement son appétit grandissant. Murs après murs , je déambule dans cet écho inquiétant. Je cherche l’horizon dans cette matière densifiée ou l’ombre portée ne résonne qu’au travers des murs érigés. Vision d’Architecte égarée ou folie architecturale de Jeanneret. Paris, l’appareillage du second Empire te va à ravir.  Tu n’as pas cédé à l’illumination du Corbusier préférant le béton déshumanisé à la douceur de la pierre Haussmannisée. "

 

"The mainland lost itself, suborned by a city watching us consuming it. She slyly murmurs her growing appetite. Walls after walls, I wander in this disturbing echo. I am looking for the horizon in this densified mater where the projected shadow is only heard through the erected walls. Vision of an Architect disgress  or architectural madness of Jeanneret. Paris, the apparatus of the Second Empire suits you perfectly. You have not succumbed to Le Corbusier’s illumination who prefer dehumanized concrete to the softness of Haussmans’  stone. "

"Ma tendre Hashima,

Une aube de plus se sacrifie, offrant dans l'oculus ce bleu tendre abyssal,

j'entre dans cette étroite lueur, devient notre honneur pour se nourrir de ta roche ancestrale,

les jours se déguisent et sous l'emprise de ton parfum,

je vois le ciel renverser des coulés de nuages cendrés,

Couloirs illuminés de pierre noire ou tiroirs de béton le soir,

je suis figé dans cette concrétion de matière édifiée à consommer.

Combien de temps pourras tu accepter d'autres failles ou la pluie du ciel n'y plonge plus ?

Il paraît qu'à Nagasaki, la lumière a disparu,

la délicate cendre de nos âmes s'est offerte la bienvenue.

La propagande a brisé nos larmes sous le poids des armes,

un brouillard d'une épaisse absurdité s'est abattu.

Arrêtons cette course effrénée , l'évolution Meiji est révolue."

" Hélissa , je te dois cette fugue, mon errante divinité,

tissant mes contours aux lanières d’un bœuf rusé.

Mes larmes brûlent sous le bûcher sacré pour ton droit d’aimer,

les dieux de l’olympes prônant l’exode de ton prince Enée.

Surnommée Nouvelle capitale des loges portuaires,

Je fais l’admiration du Marin pour mon élégance circulaire.

La mer s’inonde de navires. Trinité célébrée dans une colère punique,

ma pierre se noie dans le drapée de l’antique tunique.

Hannibal et Père ravivent les campagnes pour ma terre tombale,

Leurs Pachidermes faisant trembler les côtes septentrionales.

Mais toutes ces saisons envoutées par les Délices de Capoue,

Firent grâce à l’appétence de Scipion, mes colonnes ioniques sont à genoux.

Dieu de Mars, ton assassinat taille l’aube de ma reconstruction,

ma Coline de Byrsa, assiste au forum de cette Auguste colonisation.

Delanda Carthago ! Caton l’Ancien tu paves mes rues de ces maux,

Saches que le glaive court restera à jamais phénicien face à ton écho.

J’offre une dernière ronde de quinquérèmes sous le clos de la lune

Mer Méditerranée reflètera à jamais l’âme de ma cité posthume."

"Joyau façonné par la pierre qui s’Hérode,
L’homme ne change pas cette terre orangée. 
Tours de guets érigés par désir de dangers,
La roche crayeuse abrite les âmes dans l’exode.

Dolomites taillés, tambours monolithes de la divine autorité,
Une sauvage beauté aux citernes arborées de greniers et de palais.
Couronne de créneaux que Cléopâtre convoitait,
Incendiant le désert, Massada elle sera baptisée.

Bains rituels de Sicaires réfugiés dans le désert de Judée,
le Sentier du serpent n’envoutera Flavius et son Bélier.
X° pas de Rome sur les Mosaïques des Palais corroyés,
La Mer Morte s’emplie d’une souffrance Zélote apaisée".

Babylone Mère des impudiques.

 

Berceaux suspendus de l’ancien Monde,

testament de cultures qui s’exondent,

 

L’écume rouge du tigre pleure ses reconquêtes,

Hammurabi, Cyrus, tous y ont laissés leur tête.

 

Sous les cascades taillées de pierre fleuries,

Marduk déploie ses ailes sur le panthéon de la Mésopotamie.

 

Capitale cosmique, centre convoité jusqu’à la Grèce Antique,

Un mille-feuille de pierre s’érige pour la tradition Biblique.

 

Terre d’exils pour les savants et les diptères,

Transformant ce joyau en une forteresse littéraire.

 

Jalousie des Hommes, désir amoureux des Dieux,

Les jardins suspendus cherchant à prolonger les cieux.

 

Pour ériger un reflet dans le sillon de l’Euphrate,

Une sédimentation de l’architecture donna vie à une ziggourat.

 

Tentation de relier la terre et les tréfonds au ciel,

Notre imaginaire se nourri de cette populaire tour de Babel.

 

L’orgueil des ancêtres a caressé la pierre avec les nuages,

Vestige antique qui inspire encore la folie des nouveaux sages.

Teotihuacan – Là où j’ai cueilli les roseaux

 

Teotihuacan, lieu ou j’ai sacrifié ma naissance,

J'ai vu s'élever mon cœur pour ta grandeur immense,

 

Pyramides colossales d’ossements fières sous le ciel étoilé,

Mon âme de guerrier, dans l’ombre des trois pierres s'est envolée.

 

Au creux de la vallée, l’axis mundis se dressait,

Où dieux et mortels, en harmonie, dansaient,

 

L'aztèque, l'incas, tous venaient dans ta cité s'incliner,

Devant ces temples sacrés, célébrants les ligatures des années,

 

Les fresques colorées narraient le soleil, la lune, ton histoire,

Les mystères du cosmos, l’inframonde, ta plus grande gloire,

 

Car Teotihuacan tu défier la terre et le ciel du savoir,

Offrant la chaire de ton monde au Dieu masqué du pouvoir.

 

Mais Tlatoc impitoyable, gronda pour tout emporter,

Notre civilisation, dans l'ombre des vieux Dieux s'est effacée,

 

Aujourd'hui, je suis l'âme d'un ancien temps révolu,

Dans les pierres de Puh, mon cœur bat toujours, parmi les élus.

 

Mes racines sont ici, dans ces talud-tableros millénaires,

Je suis l'ancêtre qui veille, un papillon dans la nuit stellaire,

 

Teotihuacan, mon amour, je t'appelle de l'au-delà,

Pour que les roseaux fleurissent à jamais là.

Babylone Mère des impudiques.

 

Berceaux suspendus de l’ancien Monde,

testament de cultures qui s’exondent,

 

L’écume rouge du tigre pleure ses reconquêtes,

Hammurabi, Cyrus, tous y ont laissés leur tête.

 

Sous les cascades taillées de pierre fleuries,

Marduk déploie ses ailes sur le panthéon de la Mésopotamie.

 

Capitale cosmique, centre convoité jusqu’à la Grèce Antique,

Un mille-feuille de pierre s’érige pour la tradition Biblique.

 

Terre d’exils pour les savants et les diptères,

Transformant ce joyau en une forteresse littéraire.

 

Jalousie des Hommes, désir amoureux des Dieux,

Les jardins suspendus cherchant à prolonger les cieux.

 

Pour ériger un reflet dans le sillon de l’Euphrate,

Une sédimentation de l’architecture donna vie à une ziggourat.

 

Tentation de relier la terre et les tréfonds au ciel,

Notre imaginaire se nourri de cette populaire tour de Babel.

 

L’orgueil des ancêtres a caressé la pierre avec les nuages,

Vestige antique qui inspire encore la folie des nouveaux sages.

Marc Brousse signature_edited.png
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